Il y a quelques jours, flânant dans Paris, au Père-Lachaise, la tombe de Victor Noir m'a surpris, intrigué. Non seulement les pieds de bronze du gisant avaient été l'objet de frôlements incessants, usants, mais aussi une protubérance virile post-mortem tout à fait visible, objet d'attouchements superstitieux tout aussi abrasifs. Tout ça est assez connu, mais quand même, il y a lieu d'être surpris.
Mais j'avoue avoir été encore plus étonné par la dévotion apportée aux pieds de Montaigne, face à la Sorbonne.
Un Montaigne souriant, acceptant les caresses des passants... faut-il dire des pélerins, avec une certaine bonhommie.
Un Montaigne apparemment satisfait de l'hommage qui lui est encore rendu par des lecteurs anonymes plus de 400 ans après sa mort, le 13 Septembre 1592...
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'aime bien ce message. Ce n'est en fait pas qu'une question de pieds (Victor Hugo). En ce qui concerne l'usure de la "protubérance virile" j'ai été surprise en passant devant la tombe de Jim Morrisson (Les Dors) - au Père Lachaise - d'y constater les mêmes effets ...