
Il s'agit de "Ode Maritime", long poème d'un millier de vers de Alvaro de Campos - alias Fernando Pessoa.

"Ode Maritime" fut écrit il y a cent ans.
Il est d'autant plus urgent de lire et relire ce texte - de le voir interprété, si c'est encore possible -, dans notre monde "intranquille" qui est tenté par le basculement dans le virtuel et l'irréel.
"Ah! Qui sait, qui sait / Si je n'ai pas quitté jadis, avant d'être moi-même / Un quai ; si je n'ai pas laissé, navire au soleil / Oblique du matin / Une autre espèce de port? / Qui sait si je n'ai pas laissé, avant l'heure / Du monde extérieur coimme je le vois / Pour moi s'illuminer, / Un grand quai plein d'une faible foule, / D'une grande cité éveillée à demi, / D'une énorme cité-champignon, commerciale, apoplectique,/ Etrangère, autant que faire se peut, à l'Espace et au Temps? /
Pour une analyse plus détaillée de ce spectacle, voir mon autre blog :
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