
Des découvertes diversifiées de l'évolution des transports, que ce soit sur route, sur rails, sur l'eau, dans l'air ou dans l'espace.

Je me suis rendu compte à quel point l'évolution des techniques avait une influence sur notre vie, dans la mesure où elle modifiait en permanence les conditions de notre mobilité.
Le travail créatif, acharné - et au prix de conséquences souvent dramatiques - des inventeurs, des chercheurs, des découvreurs, des ingénieurs et des ouvriers dessine là, devant nos yeux, l'histoire de notre civilisation, et la modification des rapports socio-économiques entre les hommes qui en découle.
Plus de 3000 machines et appareils, remarquablement bien présentés, sur 20 000 m2 nous font prendre conscience des racines techniciennes de notre civilisation et nous laissent imaginer les défis futurs qui seront relevés par des générations d'hommes et de femmes inspirés.
Plus de 3000 machines et appareils, remarquablement bien présentés, sur 20 000 m2 nous font prendre conscience des racines techniciennes de notre civilisation et nous laissent imaginer les défis futurs qui seront relevés par des générations d'hommes et de femmes inspirés.
Nous avons admiré une locomotive à vapeur "éclatée" nous permettant d'en comprendre le fonctionnement sophistiqué, splendide réalisation technique.
Une autre magnifique réalisation : celle de la locomotive électrique pour train de marchandises "Crocodile" CFF 1920, qui porte en elle-même une idée géniale : le transformateur, élément le plus lourd est placé sur le pont central qui lui même repose sur deux chassis pivotants, ce qui donne à cette locomotive une aptitude exceptionnelle à circ
uler sur des voies sinueuses.
Belle réalisation technique de 126T, 2700kW, capable de tirer un train de marchandises à 75km/h, et qui fut en service jusqu'en 1982.
Je ne peux pas ne pas mentionner "l'oeuvre du siècle"présentée de façon didactique : le percement du tunnel du Saint-Gothard (1872-1882) : 4000 ouvriers - essentiellement italiens - ont travaillé sur les deux chantiers du tunnel.

L'Italie et l'Allemagne participèrent également (à hauteur d'1/3 chacune) au financement du projet.
En raison de l'absence de mesures de sécurité, près de 200 ouvriers trouvèrent la mort lors des travaux de percement!
Pour la première fois, des foreuses à percussion et de la dynamite furent utilisés, préfigurant la mécanisation actuelle du percement des tunnels.
Ce tunnel relie Göschenen, au Nord, dans la Canton d'Uri, à Airolo, dans le Canton du Tessin.
Question mécanisation, justement : les tunneliers modernes ont permis d'achever, le 10 octobre 2010, après 14 ans de travaux (et 8 accidents mortels), le percement du nouveau tunnel du St Gothard, qui sera mis en service en 2017.

Une petite visite à Lucerne et au Verkehrshaus ci dessous :
http://www.youtube.com/watch?v=YkSDBfLpO8Q
1 commentaire:
Pour faire un mauvais jeu de mot : je suis transporté par ton article...
Il évoque de plus un bon souvenir : la visite du State Rairoad de Sacramento..que tu connais peut-être.
En attendant d'aller à Lucerne.
Cordialement.
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