Hier, retransmission sur Mezzo, depuis Covent Garden (Royal Opera House à Londres), de l'opéra de Puccini, Madama Butterfly : bouleversant!
Giacomo Puccini 1858-1924 |
Madama Butterfly |
Sous la direction magistrale et inspirée d'Antonio Pappano, que nous avons apprécié à de multiples reprises, le Royal Opera House Orchestra a mis en valeur toute la subtilité, la richesse et l'émotion de la partition de Puccini : magnifique!
Antonio Pappano, le maestro de Covent Garden |
Si Puccini glisse dans sa musique de discrètes allusions aux coutumes et au folklore japonais, il brosse surtout un portrait féminin bouleversant de justesse et de sensibilité.
Ce drame de l'amour et de l'attente reste, cent ans après sa naissance, l'un des opéras les plus populaires du répertoire, arrachant toujours les mêmes larmes aux spectateurs!
"Ma Butterfly reste l'opéra le plus sincère et le plus expressif que j'aie jamais conçu." déclara un jour Puccini, ce qui n'est pas peu dire!
La soprano albanaise Ermonela Jaho (ici), que nous découvrions, dans le rôle titre de Madama Butterfly (Cio-Cio-San, qui signifie 'papillon' en japonais), a su nous transmettre les sentiments d'amour, de violence, de déchirement de son héroïne de façon magistrale.
Ermonela Jaho |
Marcello Puente (Pinkerton) |
A noter également Elisabeth DeShong, dans le rôle de la suivante Suzuki : discrétion et présence.
Suzuki (Elisabeth DeShong) |
Il s'agit du 6° opéra le plus joué au monde après Tosca de Puccini. Voir ici.
Ecoutez ici "Vogliatemi bene".
Ecoutez ici "Un bel di vedremo"!
Une soirée bouleversante!
J'ai un enregistrement de cet opéra avec La Callas et Nicolai Gedda, dirigé par Karajan à La Scala (1955), magnifique également!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire