jeudi 7 novembre 2019

Photographie contemporaine à l'Institut du Monde Arabe à Paris


A l'Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris se déroule actuellement (jusqu'au 24 novembre 2019) la Troisième Biennale des Photographes du Monde Arabe Contemporain : ici.

L'Institut du Monde Arabe à Paris
Initiée en 2015 par l'Institut du Monde Arabe et la Maison Européenne de la Photographie, la Biennale poursuit l'exploration de la création photographique dans le monde arabe.

A l'occasion de cette troisième édition, intitulée "Liban, réalités et fictions", l'IMA a choisi de mettre à l'honneur la scène libanaise contemporaine avec des oeuvres réalisées au cours des années 2010.

Lamia Maria Abillama
Clashing Realities
Son objectif est de promouvoir la richesse et la diversité de cette création à travers des expositions réparties sur plusieurs lieux (9 lieux en 2019).

Dahlia Khamissy
The missing of Lebanon

Il s'agit de porter un regard sur le monde arabe contemporain et en particulier le Liban en privilégiant la démarche photographique et en réunissant des créateurs de toutes origines.

Omar Imam
Live, Love, Refugee

Les années de guerre civile au Liban (1975-1990) ont profondément marqué les photographes.

Ieva Saudargaité Douhaini
Dernière ville
Certains photographes ont ressenti le besoin d'entretenir la mémoire d'un patrimoine architectural perdu et de montrer les stigmates du conflit.

Catherine Cattaruzza
I can't recall the edges

Ils sont à cet effet en prise avec la réalité géographique, urbaine et sociale : leur travail de mémoire met en évidence le mélange des communautés et l'exil.

Vicky Mockbel
Electricité du Liban

Mais une nouvelle génération s'est détachée de cette voie pour aborder des thématiques inédites, échappant aux contraintes du réalisme.

Myriam Boulos
Nightshift


Nous nous trouvons emportés dans des paysages, rêvés ou inventés, exprimant la quête d'un ailleurs, le désir d'évasion.

Caroline Tabet
Recueil

Une effervescence artistique certaine transparait au fil du parcours de l'exposition.

François Sargologo
Beyrouth Empire

La plupart des 18 photographes sont libanais, mais certains sont des "étrangers" de passage, qui ont donné du Liban une vision marquée de l'empreinte de leur propre culture.

Maria Kassab
Le Naufrage
Cette passionnante exposition met en évidence une diversité de motifs et d'approches et nourrit un dialogue de sensibilités autour d'un pays meurtri, mais en pleine effervescence artistique.

1 commentaire:

JCMEMO a dit…

Heureuse initiative que cette biennale...Les photos sont belles, originales et ton article très intéressant.
Bon Dimanche et Amitiés de JC
PS : je n'ai pas assisté à la retransmission de Butterfly ; j'attend ton billet avec impatience.