Samedi 25 février 2012, au Kinépolis de Mulhouse, nous avons assisté à la retransmission de l'Opéra Ernani de Giuseppe Verdi depuis le Met à New York.
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| Giuseppe Verdi |
Il s'agit donc encore d'une oeuvre de jeunesse.
Cependant, deux ans auparavant, son Nabucco l'a déjà rendu célèbre, au point que le fameux choeur des esclaves devient un substitut d'hymne national.
Le livret de Francesco Maria Piave s'inspire du célèbre drame romantique Hernani de Victor Hugo (Vous vous souvenez de la "bataille d'Hernani" en 1830?).
Cet opéra fut représenté pour la première fois à La Fenice, à Venise, en 1844.
Piave sera également le librettiste de Verdi pour Rigoletto, La Traviata et La Force du Destin.
Nous avons dans Ernani un mélange d'héroïsme cornélien et de lyrisme romantique, dans le cadre d'une intrigue assez invraisemblable qui pourtant aurait du nous livrer de belles envolées musicales, de magnifiques arias et de beaux duos.
Pour consulter l'argument de cet opéra, voir par exemple ici.
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| Dmitri Hvorostovsky |
Elvira, nièce et promise de Da Silva, courtisée par Don Carlo et amoureuse d'Ernani, est interprétée par Angela Meade (soprano), jeune talent récompensée le 30/1/2012 par le "Berverly Sills Artist Award". Un espoir du lyrique!
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| Angela Meade |
Nous l'avions déjà entendu dans La Fanciulla del West.
A vrai dire, je l'ai trouvé moyennement motivé par son rôle : il ne m'a pas convaincu!
Quand au vétéran Feruccio Furlanetto, dans le rôle de Da Silva, il m'a paru dés le début désabusé et comme écrasé par son rôle.
Une belle mise en scène (Peter McClintock), de beaux décors (Pier Luigi Samaritani), de magnifiques costumes (Peter J. Hall), une direction musicale brillante (Marco Armiliato), mais, in fine, un spectacle statique, terne, et à mon goût, assez décevant !
Ecoutez Angela Meade dans l'Acte I d'Ernani ici.
Voir ici le point de vue de JCMEMO sur Ernani!
1 commentaire:
J'ai passé une bonne soirée : découverte d'un opéra que je ne connaissais pas, d'un nouveau soprano prometteur (mai on verra !)
Je serais beaucoup moins sévère que toi envers Giordani (même s'il est loin d'être un de mes ténors préférés) et Furlanetto (même s'il est vrai que la voix est un peu fatiguée, mais quelle technique et quelle maîtrise - je me souviens de l'extraordinaire scène au Met dans Don carlo avec le génial Keenlyside..)
Mise en scène classique (un peu trop peut-être) amis trés lourde avec des changements de décors fastidieux ( bientôt nous connaîtrons les prénoms de tous les machinistes du Met).
Enfin toujours ces entractes interminables qui plombnent trés souvent les représentations du Met.
Mais le chant était roi : n'est-ce pas l'essentiel ?
Trés cordialement.
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