lundi 31 août 2009

La chanteuse anglo-indienne Susheela Raman : la fusion des cultures


J'adore fouiner dans les musiques du monde, être à l'affut de ce qui va me prendre aux tripes, me décentrer de mon monde à moi. Ah, les "musiques métisses"! J'adore.

Alors là où je suis aux anges c'est avec Susheela Raman : anglo-indienne. Et plus précisément, du côté indien, elle a baigné dans la musique carnatique, celle du Sud de l'Inde (je vous en dirai un et même plusieurs mots plus tard car c'est ma passion...). Elle est en effet née à Londres en 1973 de parents tamouls, a vécu en Australie et à Londres.

L'obsession de Susheela, c'est la rencontre, la fusion entre les cultures : elle est cette fusion personnalisée.
La magie a commencé avec "Salt Rain".
Laissez vous prendre :

Jean-Jacques Rousseau et le "far niente"


En 1765, Jean-Jacques Rousseau est exilé pour 2 mois sur l'Ile Saint-Pierre, au milieu du lac de Bienne en Suisse. Il considère ces deux mois comme le temps le plus heureux de sa vie..."tellement heureux qu'il m'eût suffi durant toute mon existence sans laisser naître un seul instant dans mon âme le désir d'un autre état."

Mais quel pouvait bien être ce bonheur et en quoi consistait-il? Je vous le donne en mille!

"Le précieux far niente fut la première et la principale de ces jouissances que je voulus savourer dans toute sa douceur et tout ce que je fis durant mon séjour ne fut en effet que l'occupation délicieuse et nécessaire d'un homme qui s'est dévoué à l'oisiveté." (5° promenade ; les rêveries du promeneur solitaire)

dimanche 30 août 2009

Regarder où on met les pieds...en Mauritanie


Non, il ne s'agit pas des trottoirs des grandes villes, où on doit souvent regarder où on met les pieds... mais des découvertes qu'on peut faire dans le désert, en quittant un moment du regard les dunes immenses et solitaires, le désert de pierre du reg chauffé à blanc, les paysages solaires à couper le souffle...
L'étonnant, le mystérieux lunaire s'offre sous les pas mêmes du voyageur!
Ici, c'est en Mauritanie du côté des dunes d'Amatlitch...

samedi 29 août 2009

Dans la Vallée des Merveilles


Au delà du site des Merveilles, dans le Mercantour, connu pour ses 40 000 gravures de l'âge du bronze, en plein air, autour du Mont Bégo, il y en a bien d'autres, de merveilles!
Ce sont celles des sommets magnifiques et des lacs splendides que l'on découvre, hors des sentiers battus...Comme ce Lac de l'Agnel, 2431m, auprès duquel je suis à nouveau venu me ressourcer, en Août : l'un des plus grands du Mercantour, reposant et peu fréquenté, sinon par les chamoix.
Solitude et beauté!

Les randonneurs de l'inutile, au Sud Tyrol

A quoi bon tant d'efforts? Après quoi cours tu?

Et bien, cet été, cela valait le coup, cette semaine de crapahutage dans le Sud Tyrol...
La rencontre de soi, enfin, dans un effort soutenu, les yeux et les neurones rafraîchis de tant de beautés.
Copains, copines étaient là aussi, pour partager tout ça! Quelle joie profonde : une joie imprenable....sans oublier l'accueil dans les Hütte : une bière pression à des altitudes impensables!

Nous étions loin, trés loin de "Travailler plus pour gagner plus." !

vendredi 28 août 2009

Hemingway et Paris...

"...et le souvenir qu'en gardent tous ceux qui y ont vécu diffère d'une personne à l'autre. Nous y sommes toujours revenus, et peu importait qui nous étions, chaque fois, ou comment il avait changé, ou avec quelles difficultés - ou quelles commodités - nous pouvions nous y rendre.
Paris valait toujours la peine, et vous receviez toujours quelque chose en retour de ce que vous lui donniez. Mais tel était le Paris de notre jeunesse, au temps où nous étions trés pauvres et trés heureux." Hemingway (Paris est une fête)

Un centenaire humaniste en Arles : le photographe Willy Ronis


Un (quasi)centenaire lucide et bienveillant ; quelqu'un qui a foi en l'homme et qui aime les gens : Willy Ronis, le photographe humaniste.

Je suis passé par Arles cet été, ai vu avec un trés grand plaisir, malgré la chaleur étouffante, l'expo qui lui est consacrée.
J'ai retrouvé dans ses portraits (Le célèbre mineur silicosé, 1951, ci contre) la fébrilité de la vie, la précarité de l'homme.
"Je n'ai jamais poursuivi l'insolite, le jamais vu, l'extraodinaire, mais bien ce qu'il y a de plus typique dans notre existence quotidienne."


Voir Mon site Photos

jeudi 27 août 2009

Goethe : le voyageur, le vagabond, l'errant...

Der Wanderer, le voyageur, le promeneur, le vagabond, l'errant : c'est le surnom que donnent à Goethe -encore lui - ses amis de Darmstadt, en 1772 ; et il trouve que ça lui va bien.

"On avait coutume de m'appeler le voyageur à cause de mon vagabondage dans la contrée. Cet apaisement pour mon coeur ne m'était donné qu'en plein air, dans les vallées, sur les hauteurs...Plus que jamais, je m'orientais vers le vaste monde et la libre nature."

Et voila, en bonus, encore un peu de romantisme allemand : la "Wanderer Fantasie" (1822) de Schubert, qui lui aussi était hanté par le voyage, l'errance, la nostalgie :

http://www.youtube.com/watch?v=BR8_n-B8qu0