L'histoire du photographe d'origine lituanienne Moses Vorobeichic, dit Moï Wer, qui se fit appeler ensuite, après son installation en Israël, Moshé Raviv, est complexe, et encore peu connue.
La Fondation Henri Cartier-Bresson (HCB) présente fort heureusement, et pour la première fois à Paris (Du 12 septembre au 23 décembre 2012), un ensemble important de tirages d'époque passionnants.
Et c'est un évènement!
Ci-Contre |
Moï Wer est un artiste brillant, à la croisée de la Nouvelle Vision ( Voir ici ) et des recherches cinématographiques les plus avancées de l'époque.
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Né en 1904 près de Vilnius, il étudie tout d'abord la peinture avant de se rendre à Dessau afin d'y suivre les enseignements du Bauhaus ( Voir ici ) en 1927/1928.
Il suit les cours de Klee et de Kandinsky et découvre les travaux de Moholy-Nagy (Voir ici ).
Il s'intéresse aux films d' Eisenstein.
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Devenu photographe indépendant, il retourne à Vilnius en 1929 pour y photographier le Ghetto.
En 1931, Moï Wer se consacre à la réalisation de l'ouvrage "Ci-Contre", où il présente ses montages et superpositions, très cinématographiques, d'une extrême modernité, en 110 tirages en vis-à-vis absolument étonnants, qui constituent un véritable chef d'oeuvre.
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Moï Wer, devenu Moshé Raviv - part pour la Palestine en 1934.
Il arrêtera quelques années plus tard définitivement la photographie.
Il résidera en Israël jusqu'à sa mort en 1995.
Cette exposition m'a enthousiasmé, comme c'est très souvent le cas pour moi, à la Fondation HCB!
Voir ici une video commentant l'oeuvre de Moï Wer.
2 commentaires:
Superbe, cette expo mérite le détour : je serai à nouveau à Paris dimanche prochain comme d'autres de novembre. Je me propose d'y aller. Serais-tu sur place ce 25 novembre ? Amicalement.
Je ne serai pas à Paris le 25 Novembre, mais du 1° au 4 décembre. Pour le moment je suis à Tende, avant de rentrer samedi en Alsace.
Amitié!
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