Il était une fois, avant les Dogons, les Tellem : "Ceux qui étaient avant".
Les anciennes habitations des Tellem, haut perchées dans la falaise, me sont apparues comme très difficilement accessibles ; elles servent actuellement de lieux de sépultures aux Dogons, qui hissent leurs morts dans ces anfractuosités de rocher à l'aide de cordes (tressées avec des fibres d'écorces de baobabs) et d'échelles leur permettant de passer d'un surplomb rocheux à un autre.
Les statues Tellem qui ont été découvertes dans la falaise se caractérisent par une couche épaisse, craquelée, qui les recouvre, due aux libations sacrificielles : bière de mil, sang, etc,...
Ils vivaient en troglodytes dans les alvéoles et les grottes des falaises de Bandiagara déjà au XI° siècle.
Les Tellem auraient eux-mêmes chassé de ces falaises des "petits hommes à peau rougeâtre" les Andoumboulou, peut-être des ancêtres de pygmées actuels.
Les Dogons arrivèrent là vers le XIV° siècle, venant du pays mandingue, chassant donc les Tellem, dit-on, pour fuire l'islamisation et les peuls.
Les Tellem auraient eux-mêmes chassé de ces falaises des "petits hommes à peau rougeâtre" les Andoumboulou, peut-être des ancêtres de pygmées actuels.
Les Dogons arrivèrent là vers le XIV° siècle, venant du pays mandingue, chassant donc les Tellem, dit-on, pour fuire l'islamisation et les peuls.
Les Tellem seraient alors partis vers l'actuel Burkina-Faso.
Mais il faut mettre beaucoup de conditionnels à cette histoire.
Il y a certainement eu cohabitation pendant un certain temps.
En tout cas, la sécheresse, la famine et les maladies ont précipité leur disparition.Les anciennes habitations des Tellem, haut perchées dans la falaise, me sont apparues comme très difficilement accessibles ; elles servent actuellement de lieux de sépultures aux Dogons, qui hissent leurs morts dans ces anfractuosités de rocher à l'aide de cordes (tressées avec des fibres d'écorces de baobabs) et d'échelles leur permettant de passer d'un surplomb rocheux à un autre.
Les statues Tellem qui ont été découvertes dans la falaise se caractérisent par une couche épaisse, craquelée, qui les recouvre, due aux libations sacrificielles : bière de mil, sang, etc,...
On y trouve déjà une annonce stylisée des statues dogons aux bras qui se tendent vers le ciel.
Dans certaines sculptures, on ne distingue plus que les deux bras : sculpture épurée vers le symbole d'une recherche spirituelle ? Ou simplement incantation à la pluie?
On retrouve cette symbolique dans des objets dogons tels que les échelles, les piliers sculptés des cases à palabre.J'ai eu l'occasion de voir au Musée Dapper, à Paris (Je vous le recommande très vivement!) et d'en être estomaqué, ces statuettes et ces objets mystérieux dont la forme et la surface appellent vers un ailleurs et me troublent profondément...
Ce qui fait l'attrait de la statuaire dogon, ancienne et actuelle, c'est cet élan, cette retenue, cette intériorité venue de temps ancestraux des Tellem et de bien avant encore (Les falaises de Bandiagara ont en effet été occupées des le III° siècle avant J.C.).
Ce qui fait l'attrait de la statuaire dogon, ancienne et actuelle, c'est cet élan, cette retenue, cette intériorité venue de temps ancestraux des Tellem et de bien avant encore (Les falaises de Bandiagara ont en effet été occupées des le III° siècle avant J.C.).
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