A priori, j'appréhendais un peu, n'étant pas familier du genre, au vu d'un scénario passablement compliqué et chevelu.
J'étais à vrai dire attiré surtout par Leslie Caron et Lambert Wilson.
Et puis aussi, poussé par un regret de n'avoir pu écouter de comédie musicale à Broadway , il y a bien longtemps, lorsque j'ai séjourné à New York, lors de mes années estudiantines. Alors je me suis lancé et ne l'ai pas regretté.
Stephen Sondheim, compositeur et librettiste est connu pour les paroles de West Side Story ; il nous offre un marivaudage entre couples, dans la lumière de l'été nordique et des crépuscules qui n'en finissent pas de durer ; c'est une interrogation sur la comédie de l'amour et ses détours inattendus...
Ce fut réellement un excellent spectacle, magique, enlevé, truculent, drôle, magnifiquement chanté et dansé ; belle mise en scène, décors originaux, voire féériques, avec des changements de décors astucieux.
Le tout en anglais (surtitré en français).
Lambert Wilson, parfaitement anglophone a une voix puissante et magnifique ; Leslie Caron bien qu'âgée, sait faire preuve d'une jeunesse d'expression et d'une voix absolument étonnantes.
Cette comédie musicale, inspirée du film de Bergman : "Sourires d'une nuit d'été" a été initialement produite et mise en scène à Broadway par Harold Prince.
L'action se déroule en Suède au début du siècle dernier. L'intrigue, finalement, devient parfaitement claire lors du déroulement du spectacle.
La direction musicale (Jonathan Stockhammer), la mise en scène (Lee Blakeley), les décors (RaeSmith), les costumes (Jo van Schuppen), la chorégraphie (Andrew George) et les lumières (Jenny Cane) méritent nos félicitations pour un magnifique travail qui a permis de mettre en valeur le jeu et l'expression musicale des acteurs que je ne peux citer tous ici!
Sans oublier bien entendu l'Orchestre Philarmonique de Radio France sous la direction musicale de Myung-Whun Chung.
Une très bonne soirée dans une salle du Châtelet comble, le bouche à oreille ayant fonctionné à merveille.
A noter que l'entracte m'a permis d'admirer, depuis le foyer du Théâtre, à la fois Notre Dame, la Tour Saint-Jacques, le Théâtre de la Ville et la Seine illuminés...ce qui ne gâte rien!
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