L'américain Chauncey Hare, né en 1934, suit les traces de son père et devient en 1956 ingénieur à la Standard Oil, le géant de l'industrie pétrolière américaine, en Californie.
Confronté aux mouvements pour les droits civiques, il commence à prendre des photos de manifestants.
Il commence alors à photographier des employés et des ouvriers dans le décor familial de leur domicile pour dénoncer les conséquences physiques et psychologiques de leur travail, perceptibles jusque dans la sphère privée.
Il y mène alors une vie de travail et familiale tout ce qu'il y a de plus classique : la réalisation du rêve américain.
Il a cependant un hobby : la photographie. Il a un labo dans sa villa et développe et tire ses photos, des vues de paysages tout ce qu'il y a de plus classique, là aussi.
Confronté aux mouvements pour les droits civiques, il commence à prendre des photos de manifestants.
Puis, sa vocation se précise en mars 1968 : il rencontre un ancien ouvrier de raffinerie souffrant de troubles graves suite à des émanations de gaz toxiques sur son lieu de travail.
Il va le photographier chez lui.(Voir ci-contre)
Il commence alors à photographier des employés et des ouvriers dans le décor familial de leur domicile pour dénoncer les conséquences physiques et psychologiques de leur travail, perceptibles jusque dans la sphère privée.
"Je fais ces photographies pour protester contre la domination grandissante exercée par les entreprises multinationales, leurs actionnaires et dirigeants, sur les travailleurs."
Ces photographies ont été réunies dans un livre : "Interior America" publié en 1978 par Aperture.
Il publiera par la suite un second livre intitulé "Protest Photographs" sur la même thématique.
D'ailleurs, Chauncey Hare ne se considère pas lui-même comme étant photographe : il arrête la photo en 2000 et se considère plutôt comme étant un protestataire...et un thérapeute familial, ce qu'il est devenu par la suite.
Un certain nombre de ses oeuvres, constituant un témoignage social poignant, peuvent être vues jusqu'au 19 Décembre 2010 à la nouvelle salle d'exposition "Le Bal" à PARIS XVIII° (http://www.le-bal.fr) dans le cadre de l'exposition "ANONYMES" (L'Amérique sans nom : Photographie et Cinéma) qui regroupe également les oeuvres d'autres artistes, que j'évoquerai par la suite.
Voir Mon site Photos.
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